Les antalgiques
Les antalgiques font partie intégrante de l’arsenal thérapeutique destiné à soigner les Rhumatismes Inflammatoires Chroniques ; de nombreux progrès ont été fait ces dernières années pour mettre à disposition des patients des antalgiques efficaces ayant le moins d’effets secondaires possibles.
L’OMS a établi un classement en 3 paliers, en fonction de la puissance du médicament : Les antalgiques de niveau I, ou antalgiques non opioïdes ; ils sont utilisés pour traiter les douleurs d’intensité légère. Les principaux sont le paracétamol, l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les principaux effets secondaires de ces deux derniers antalgiques sont les troubles digestifs.
Les antalgiques de niveau II ou les opioïdes faibles ; ils sont utilisés pour traiter les douleurs modérées à intenses. Ils sont le plus souvent associés à un antalgique de niveau I, en général du paracétamol. Leurs effets secondaires sont en général modérés (somnolence, constipation, nausées, vertiges). Il s’agit du dextropropoxyphène, de la codéine, du tramadol et de la poudre d’opium.
Les antalgiques de niveau III, ou opioïdes forts, utilisés pour traiter les douleurs intenses à sévères qui n’ont pas été soulagées par les médicaments des paliers précédents. Il s’agit principalement de la morphine, sous forme injectable, en patch ou sous forme orale. Les effets secondaires sont nombreux mais le plus souvent modérés (somnolence, constipation, nausées…). Le risque de dépendance physique et psychique est considéré comme très faible.
Mis à jour le 20-02-2019 à 12:22:11
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