Le trail de l’Aber-Wrac’h aux couleurs de l’AFP^ric

Guillaume a 30 ans lorsque sa maladie, la polyarthrite rhumatoïde, se déclare. Alors tout jeune papa, il s’entend tout de même dire que la polyarthrite est « une maladie de vieux ». Il a d’ailleurs du mal à s’identifier aux autres malades qu’il côtoie, tous plus âgés que lui. « Comme c’est une maladie invisible et qu’on n’en parle pas forcément autour de soi, on ne sait pas que d’autres personnes sont concernées. »

Passés les débuts difficiles, Guillaume se voit prescrire un traitement qui lui convient. Pour sa femme, sa fille et son fils, il refuse de se morfondre. Il se met alors à la course à pied qui l’aide à se sentir mieux au quotidien. Puis un jour, il fait la connaissance de Margaux : « C’est la première personne que je rencontre qui a mon âge et souffre de polyarthrite… ». Margaux est, elle aussi, passionnée de course à pied et fait d’ailleurs partie de l’association qui organise chaque année le Trail de l’Aber-Wrac’h dans le Finistère.

De fil en aiguille, Guillaume s’inscrit au trail. Lorsque Le Télégramme, le journal local, lui propose de faire un article sur lui, il accepte à condition que ce soit l’occasion de faire passer un message bienveillant et de parler de l’AFP^ric, avec laquelle il est en contact depuis très récemment : « J’avais envie de lever le tabou sur la polyarthrite, de faire savoir qu’elle peut toucher à tous les âges, mais aussi que grâce à tous les traitements disponibles, on peut vivre normalement avec cette maladie. Tout le monde est un jour confronté à des obstacles, mais il faut continuer d’avancer, comme dans la course à pied qui demande également de faire preuve de résilience et de combativité ! ».