Santé : ce qui change en 2024

Arrêts de travail 

Les arrêts de travail délivrés par téléconsultation sont maintenant limités à trois jours, que ce soit pour une première prescription ou pour un renouvellement. Pour un arrêt de travail plus long, un examen physique est obligatoire. En revanche, cette nouvelle mesure ne s’applique pas si c’est le médecin traitant du patient qui prescrit l’arrêt. De même, si le médecin ne parvient pas à donner un rendez-vous à son patient, ce dernier peut faire prolonger son arrêt par téléconsultation avec un autre médecin. Cette impossibilité devra être justifiée.

Bilan de prévention 

Les médecins, les infirmières, les sages-femmes et les pharmaciens pourront proposer des bilans de prévention remboursés en totalité par l’Assurance maladie aux 18-25 ans, 45-50 ans, 60-65 ans et aux 70-75 ans. Ces rendez-vous permettront de « promouvoir des comportements favorables à la santé », indique le ministère de la Santé.

Pharmaciens 

Pour lutter contre les pénuries de médicaments, les pharmaciens pourront délivrer certains médicaments à l’unité. Ils peuvent également désormais délivrer des antibiotiques contre les angines et les cystites, après avoir effectué un Test rapide d’orientation diagnostique (Trod).

Prestations de Sécurité sociale revalorisées

Du fait de la revalorisation du Smic de 1,13 % au 1^er janvier 2024, le plafond des indemnités journalières maladie des salariés est mécaniquement revalorisé à 52,28 euros par jour.

Ce plafond est revalorisé à 63,52 euros par jour pour les commerçants et artisans, et à 190,55 euros pour les professions libérales.

Le plafond des indemnités journalières maternité passe quant à lui à 100,36 euros par jour pour les salariées du privé.

Pour les travailleuses indépendantes, le plafond des allocations journalières maternité est revalorisé à 63,52 euros par jour et l’allocation forfaitaire de repos est revalorisée à 3 864 euros.

L’allocation journalière de proche aidant (AJPA) passe de 62,44 euros à 64,40 euros par jour.

Le montant minimum de la pension d’invalidité passe de 311,56 euros à 328,07 euros par mois.

Le covoiturage pour les malades

Les patients dont l’état nécessite un transport sanitaire ont désormais l’obligation de partager le véhicule avec d’autres malades. Un patient pourra refuser le covoiturage mais il ne sera remboursé que sur la base du transport partagé. Des dérogations devraient être possibles dans certains cas, mais aucune information n’est disponible à ce jour.

Hausse des tarifs des mutuelles

Le tarif des complémentaires santé devrait augmenter en moyenne de 8,1 % en 2024. D’après le président de la Mutualité française, cette hausse est due en grande partie à une augmentation plus importante que prévue des dépenses de santé en 2023.

Source : www.egora.fr, 02/01/2024