« Écouter de la musique qui me plait me met du baume au cœur »

par Sylvie

 

« J’ai une polyarthrite depuis 50 ans et ce n’est pas toujours facile à gérer. Je suis sujette à des moments d’angoisse et parfois même à des états dépressifs. Mais ce qui me donne de l’énergie au quotidien, c’est d’écouter de la musique.

 

D’ailleurs, j’ai lu des études qui prouvent que la musique a des effets positifs sur la santé chez de nombreuses personnes. Elle diminue le cortisol, l’hormone du stress, et augmente l’ocytocine, l’hormone de l’attachement social. La musique aurait également un effet anti-inflammatoire et renforcerait le système immunitaire(1).

 

Pour ma part, j’écoute principalement deux types de musique. Parfois il m’arrive d’écouter de la musique douce, que j’accompagne d’exercices de relaxation pour réduire mon stress. Mais surtout, j’écoute de la musique joyeuse, avec un BPM (battement par minute) élevé et des paroles positives. Après avoir lu un article qui répertoriait des chansons qui rendent heureux, j’ai créé une playlist appelée « Bonheur » à laquelle j’ai intégré les musiques de la liste, mais aussi d’autres que j’aime.

 

Quand j’ai besoin d’un coup de punch après une matinée de dérouillage difficile ou quand je me sens mal, je lance cette playlist sur ma télé ou mon téléphone pour me donner de l’élan. Quand je suis en forme, j’essaye aussi de danser ou de faire un peu d’exercice en même temps pour mobiliser mes articulations, car je sais que l’activité physique fait du bien.

 

Écouter de la musique qui me plaît me met du baume au cœur. Cela m’aide à retrouver de la motivation, et cela me remonte le moral. Or le moral joue beaucoup sur les poussées et la gestion de ma maladie ! »

 

Découvrez la playlist de Sylvie sur Spotify ou sur YouTube.

Source :

(1) Les effets neurochimiques de la musique qui expliquent ses bienfaits | Psychomédia

 

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Même après l’annonce de la maladie, la vie continue
« J’ai toujours fait beaucoup de sport, notamment beaucoup de cross quand j’étais plus jeune. Quand mes enfants sont nés, j’ai commencé à jouer au foot pour me remettre en forme. Mais quand ma petite dernière est née et que ma polyarthrite rhumatoïde s’est déclenchée, j’ai dû arrêter, car ce sport de contact n’était plus du tout adapté : dès que je prenais un coup, ça me faisait très mal. Je me suis alors dit que je pourrais reprendre la course à pied, d’autant que ma polyarthrite touche surtout mes bras et mes épaules, mais pas mes jambes. »

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« Quand ma polyarthrite s’est déclarée, je travaillais dans un établissement pour enfants et adolescents handicapés moteurs, je connaissais donc déjà un peu le domaine de la maladie. Heureusement, j’étais proche de la retraite quand j’ai été diagnostiquée d’une polyarthrite sévère, la direction a alors allégé ma charge de travail tout en préparant mon remplacement. »

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