« Un Salon accueillant et bienveillant pour mettre en lumière la délégation »
Véronique Labouré est déléguée départementale de la Loire au sein de l’AFPric depuis 3 ans. Cette année, elle organise pour la première fois un Salon de la PolyArthrite, le 5 octobre prochain, à Saint-Priest-en-Jarez (42). Nous l’avons interrogée pour revenir avec elle sur cette expérience enrichissante et sur les défis qu’elle a relevés pour offrir à tous un Salon accueillant et bienveillant.
Publié le 30/09/2024
Qu’est-ce qui vous a incitée à vous lancer dans l’organisation de votre premier Salon de la PolyArthrite ?
Je suis déléguée de la Loire depuis 3 ans et je sentais qu’il était temps pour moi de mettre en place une action d’envergure sur le terrain. Mon premier but en me lançant était vraiment de mettre en lumière la délégation et de faire connaître l’association, car je trouve que c’est très important.
De plus, j’ai constaté que les malades atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques sont bien trop souvent isolés. Les Salons sont donc un bon moyen d’organiser un moment de rencontres à grande échelle entre les patients et des professionnels de santé, d’autres malades, des équipes d’éducation thérapeutique du patient (ETP), ou encore des membres de l’association. C’est une excellente occasion pour tous d’échanger, de s’informer et de faire le plein de conseils et de soutien pour se sentir moins seuls.
Quelles sont les difficultés que vous avez dû surmonter ?
L’organisation de ce Salon a été enrichissante, mais elle n’a pas été de tout repos !
Tout d’abord, et je dirais que ça a été ma plus grosse difficulté, il n’a pas été aisé de trouver un médecin pour présenter une conférence. En effet, les médecins sont tous très pris, et il n’est pas facile pour eux de se libérer un après-midi entier pour ce genre d’évènement. Mais à force de persévérance, j’ai pu prendre contact avec le Dr Tiphany Neel, rhumatologue au CHU Nord Saint-Étienne, qui sera présente le 5 octobre pour une conférence sur les traitements. Quant aux autres intervenants (kinésithérapeute, ergothérapeute, sophrologue, tabacologue…), ils ont heureusement été très emballés par le projet et ont rapidement accepté de nous rejoindre sur le Salon.
Ensuite, il n’a pas été facile de trouver une salle pour nous accueillir sans faire exploser notre budget ! C’est finalement grâce à Valérie Andraud, une bénévole que je remercie, que j’ai réussi à trouver un lieu dans lequel nous pourrons nous réunir.
Enfin, il a fallu réussir à communiquer autour de cet évènement pour le faire connaître dans le département, ce qui n’est pas si simple. Je me suis déplacée dans plusieurs commerces de proximité, notamment des pharmacies, pour distribuer des programmes et des affiches pour le Salon. J’ai été étonnée de constater que j’ai essuyé un certain nombre de refus, sûrement de la part de commerçants déjà très sollicités pour ce genre de choses. Par chance, des amis m’ont aidée dans ma distribution d’affiches et j’ai également rencontré de nombreux commerçants qui ont accepté de m’aider avec plaisir. De plus, j’ai réussi à obtenir un article qui devrait être publié prochainement dans un journal local, afin de faire connaître le Salon dans le département.
Ça a été une expérience assez stressante, qui m’a demandé beaucoup d’énergie. Heureusement, j’avais déjà organisé des évènements similaires par le passé pour d’autres associations. J’avais donc déjà une expérience de l’organisation « sur le terrain », ce qui m’a permis de gérer tout cela plus sereinement. De plus, j’ai été accompagnée par le Secrétariat national qui m’a apporté une aide précieuse.
Qu’espérez-vous de ce Salon, et qu’est-ce que les visiteurs peuvent en attendre ?
J’espère un Salon accueillant et bienveillant, au cours duquel les gens pourront obtenir des réponses à leurs questions et du soutien.
Pour ma part, j’espère pouvoir fédérer autour de l’association, et pourquoi pas rencontrer de nouvelles personnes qui pourraient avoir envie de s’investir à mes côtés au sein de la délégation pour constituer une équipe encore plus solide et efficace.
Quant aux gens qui se rendront au Salon à Saint-Priest-en-Jarez le 5 octobre, ils peuvent s’attendre à trouver de la documentation de qualité et à rencontrer des professionnels de santé experts qui pourront les renseigner. J’espère très sincèrement qu’ils sortiront du Salon en ayant trouvé des réponses à leurs questions, qu’ils feront des rencontres enrichissantes et qu’ils se sentiront soutenus et moins seuls face à leur maladie.
Découvrez le programme complet du Salon de la PolyArthrite et des rhumatismes inflammatoires chroniques qui se déroulera à Saint-Priest-en-Jarez (42) le 5 octobre prochain, et inscrivez-vous gratuitement.
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